Démonstration le 12 octobre 2017 : Un chantier d’entretien de la ripisylve en bordure de parcelles agricoles sur le Chassezac
En aval des parcelles agricoles, la présence de bactéries (déjections animales), de matières en suspension (particules fines) peut parfois être observée sur les cours d’eau.
Le ruissellement des eaux de pluie en surface entraîne les éléments nutritifs présents à la surface du sol (parcelles agricoles, tas de fumier…) vers les cours d’eau.
L’érosion des sols et des berges apparaît souvent suite à des épisodes pluvieux importants. Elle implique à la fois des départs de terre depuis les parcelles agricoles, le départ de sable depuis les chemins, la création de ravines sur les axes de ruissellements concentrés, voire le colmatage des cours d’eau ou des rases situées à l’aval.
Ces deux phénomènes représentent à la fois un problème pour le milieu aquatique (pollution et turbidité des cours d’eau) et pour l’agriculture (pertes de surfaces agricole, pertes de fertilité des sols, difficulté de mécanisation).
En complément de pratiques agronomiques préventives, les zones tampons peuvent limiter les risques.
Stabiliser les berges et améliorer la qualité de l’eau
Les ripisylves (arbres et arbustes situés en bord de cours d’eau) peuvent être considérés comme des zones tampons : leur présence permet de ralentir le transfert des particules fines vers le milieu aquatique, de filtrer les éléments polluants, de stabiliser les berges contre les érosions ou contre le piétinement par les animaux.
De même, l’ombrage assuré par le feuillage sur le cours d’eau permet d’améliorer la qualité de l’eau (baisse de température), de limiter le développement de la végétation aquatique dans le lit et les racines développées des arbres riverains servent d’abri à la faune aquatique.
La présence des arbres en bord de cours d’eau n’est pas toujours appréciée par les agriculteurs.
L’entretien de la végétation demande du temps et un équipement adéquat. Si l’entretien n’est pas effectué de manière régulière, on peut alors se retrouver avec un développement de la végétation qui risque de devenir problématique pour la sécurité ou pour les accès. Une solution de facilité est d’effectuer des coupes intensives ou des coupes à blanc mais avec une diminution ou une perte de l’efficacité des zones tampon.
Vous possédez des parcelles agricoles en bord de cours d’eau,
vous avez remarqué des problèmes d’effondrement liés à l’érosion des berges,
vous souhaitez savoir comment entretenir la végétation riveraine ?
Afin de répondre à votre questionnement sur le sujet, nous vous invitons à la :
Journée de démonstration d’entretien des cours d’eau et de la végétation des berges
le 12 octobre 2017 sur le Chassezac,
organisée par l’Association Terres de Vie (dans le cadre du PAEC Margeride Est)
avec l’école forestière de Javols, le Syndicat de rivière Chassezac et le COPAGE.
Pour toute information, vous pouvez contacter le COPAGE au 04 66 65 64 57